Un affût progressif sur plusieurs jours pour tester s'il m'acceptait. 10m, 5m, ...
Le truc c'est de ne pas les brusquer et de se faire aussi invisible et immobile que possible. Quand tu ne bouges pas pendant une bonne vingtaine de minutes, le pic vient et fait le tour de son domaine pour voir s'il n'y a plus personne.
Chaque fois j'y suis resté 3/4 h sans bouger derrière un filet de camouflage et avec ma tenue "feuilles" et ils sont revenus (male et femelle) un paquet de fois.
Le male est plus méfiant et ne vient rapidement que quelques fois.
La femelle est moins farouche et accepte sans problème plusieurs déclenchement de suite (elle regarde juste si elle peut identifier le léger bruit du déclencheur, mais continue ses activités). Etant donné que je ne bouge pas, elle n'identifie pas d'intrus.
En tout cas ça n'arrête pas de bouger dans tous les sens pour trouver des insectes. En étant bien caché, le pic vient très près (1m50) et c'est génial de pouvoir l'observer à cette distance.
Pour la prise de vue:
- 1 flash à droite sur l'arbre
- L'appareil sur pied avec flash intégré ON et récepteur télécommande - (j'ai oté les branches et les fougères qui recouvraient l'appareil)
- Le photographe caché avec l'émetteur de la télécommande.
- La flêche rouge c'est la loge du pic dans le tronc.
Le +: l'animal n'est pas géné par le photographe.
Le -: Choix du cadrage (et de la mise au point) dès le départ
Infos d'après mes observations:
- Le pic part une bonne vingtaine de minutes pour chasser et finit sa chasse autour des arbres proches de sa loge.
(Bien visualiser son départ et son éloignement ce qui permet d'aller modifier des réglages sur l'appareil, tranquillement et ça marche. Jamais fait surprendre par son retour. Il revient comme il est parti)
- Le pic rentre une fois sur deux ou trois dans le trou et n'en ressort qu'une trentaine de minutes après quand il y a des petits.
Quelques infos en vrac:
- Le pic sent les vibrations des insectes sous le bois.
- Il a une langue de 4 cms qui s'enroule entre l'oreille interne et le crâne.
- Il lui arrive de manger des petits de mésange.
- Il a un amortisseur entre le cerveau et le crâne.
Voili, voilou.